Les 3 règles d’or pour relooker son meuble

Qui n’a pas eu envie un jour de relooker un meuble de famille, du mobilier chiné à bon prix à la brocante du coin ou dans une braderie de quartier. En visionnant les émissions de Valérie Damidot ou Stéphane Plaza, ça vous laisse pousser des ailes et ça paraît simple comme bonjour !

Mais, sans vouloir dénigrer leur concept, si vous souhaitez un résultat parfait et durable, plusieurs conditions doivent être réunies pour que vous ne soyez pas déçus de votre œuvre.  

Condition N°1 – Bien préparer son support

Avant même de penser à l’étape du relooking, il est primordial de bien préparer votre support.

En fonction de l’état de votre meuble et de la gamme de produits que vous utiliserez, il faudra le nettoyer en profondeur pour retirer poussières, graisses et autres résidus qui s’y sont déposés au fil du temps.

Passée cette étape, un léger égrenage s’impose à l’aide d’un abrasif, papier de verre ou laine d’acier à vous de choisir.
Si des trous sont visibles suite au retrait de quincailleries, à l’usage du meuble ou à son vieillissement (trous de ver), n’oubliez pas de les reboucher à l’aide d’une pâte à bois ou d’un équivalent. Laisser sécher et poncer le surplus de matière avant d’attaquer votre sous-couche.

Pour certains, la primaire d’accroche est facultative mais que nenni, appliquez-la sans hésiter, elle vous fera gagner du temps et de l’argent.
Elle uniformise votre surface à peindre, la rend plus adhérente à la peinture, permet de bloquer le fond (empêche les tâches visibles en cas de différences d’absorption à la surface du meuble, notamment les remontées de tanin) et donc d’éviter les imbus de peinture de finition.
Petit conseil : opter pour une sous-couche grise dans le cas où la couleur de finition appliquée est très vive ou très foncée. Cela vous permettra de révéler plus rapidement les pigments de couleur qui composent la teinte.

Si une partie du meuble doit rester vierge de peinture ou si vous décidez d’y apposer deux coloris, n’hésitez pas à délimiter vos surfaces grâce à du ruban de masquage pour vous assurer un résultat propre et sans bavure !

Condition N°2 – Avoir les bons outils

 Comme le dit si bien le proverbe, les bons outils font les bons ouvriers. Alors choisissez bien votre matériel avant de démarrer votre chantier. Pour être en cohérence avec les valeurs de Revital Wood, j’ai opté pour une marque bretonne, Eélonore Déco, leader de la vente directe de peintures et produits de décoration pour la maison. A l’inverse d’une grande surface de bricolage, je peux échanger quand bon me semble avec ma conseillère afin d’être guidé et confirmer mes commandes avant chaque chantier. Il y a bien évidemment le choix de la peinture, mais également tous les produits qui servent à préparer votre surface : traiter le bois vermoulu, dégriser et détacher votre meuble, neutraliser la rouille, lisser votre surface à peindre…  Et cerise sur le gâteau, tous ces produits sont lavables à l’eau, sans odeur et classés A+ concernant les émissions dans l’air donc aucun soucis à se faire question santé. Peindre en intérieur n’est plus un problème !

On n’oublie pas bien entendu dans son petit caddie les accessoires pour peindre et sublimer votre mobilier : pinceaux, rouleaux et/ou pistolet, à vous d’opter pour les solutions qui vous conviennent le mieux. Ne lésinez pas sur la qualité et les différences de modèles car il faut toujours penser au résultat final. L’objectif est qu’il y ait le moins de traces possibles de votre passage pour un rendu impeccable.


Au-delà des indispensables de la boîte à outils (clous, vis, tournevis, marteau, spatule et j’en passe…), la perceuse/visseuse vous servira à retirer et à repositionner votre quincaillerie une fois le travail terminé. La ponceuse s’imposera d’elle-même, surtout si vous souhaitez décaper tout ou partie de votre meuble. Soyez, là aussi vigilant sur le modèle à utiliser : légère et malléable, aspiration de la poussière (pour vos petits poumons c’est tout de même mieux !), et excentrique de préférence pour poncer à la fois les surfaces planes et courbées. Des produits décapants existent bien-sûr mais ils n’ont rien d’écologique, à bannir, donc, de vos tiroirs !
Et n’oubliez pas de vous munir d’un petit pain de paraffine, souverain des glissières de tiroir et des rallonges de table, pour ajuster au mieux l’installation de votre meuble une fois la transformation terminée.

Condition N°3 – être patient de voir le résultat

Productivité ne rime pas toujours avec vitesse. Aller trop vite ou sauter des étapes et vous êtes sûrs d’être déçu de votre travail. Si je retiens bien une chose de mes différentes expériences, c’est qu’il faut prendre son temps.

Ce conseil s’applique dès l’installation de votre chantier, privilégier si possible un travail à hauteur d’homme en surélevant votre meuble sur des tréteaux, vous n’irez que plus vite ensuite. Et sans mal de dos c’est encore mieux !


Autre point primordial pour un chantier sans accroc : respecter le temps de séchage et le nombre de couches à passer. Ces informations sont systématiquement indiquées sur le contenant et vous permettent d’organiser votre temps de travail. Lorsqu’une sous-couche demandera à minima 12 heures de séchage et un seul passage, la peinture de finition, quant à elle, exigera à minima 6 heures de séchage entre 2, voire 3 couches en fonction de la teinte choisie. Et pour finir par un effet satiné et protecteur, n’oubliez pas d’utiliser un vitrificateur, deux passages valent mieux qu’un pour prévenir les chocs et éviter que votre peinture ne s’écaille.